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Coucou les amis .
Me revoilà , toujours à Rome et toujours avec la même envie de vous faire partager ce beau voyage . Nous avons déjà visité le quartier de Trasteverre , le Forum Romain , le Colisée , la villa Borghèse et ses jardins . Aujourd’hui , c’est une grosse journée qui nous attend . Nous partons pour l’incontournable des incontournables , nous partons pour un autre état , nous partons pour le Vatican .
Ville dans la ville , ou plutôt état dans la ville puisque le Vatican est un état , le plus petit état du monde , dont la construction a commencé au XVII siècle , est la résidence des papes . Le palais abrite aujourd’hui onze musées offrant l’une des plus grandes collections d’œuvres d’art amassées par les souverains pontifes pendant quatre siècles . Vu leur ampleur , inutile de vous dire que nous n’en avons eu qu’un petit aperçu .
Nous voici donc dans l’enceinte du Vatican et plus précisément dans la « cortilla della pigna » .
Un nom certainement du à cette énorme pomme de pain .
Et nous voici dans la galerie du Cadelabre .
Une galerie où les innombrables sculptures se font face de chaque côté de cette longue salle .
Nous passons dans une très jolie cour ronde dont je ne retrouve pas le nom et où les œuvres d’art sont tout aussi nombreuses . Celle-ci m’a particulièrement impressionnée .
En voici un magnifique détail .
Nous pénétrons dans la galerie Degli Arazzi .
Et comme j’adore les mosaïques , j’ai gardé les yeux rivés au sol pendant un long moment …
… un très long moment .
Mais j’ai quand-même levé les yeux de temps en temps , histoire d’admirer cette magnifique coupole .
Où encore cette majestueuse montée d’escaliers .
Même les volets sont de véritables chefs-d’œuvre .
Il y a tant de choses à voir !
Mais la diversité des carrelages est telle que…
..mon regard retombe inlassablement sur le sol .
Nous avons bien évidement visité la chapelle Sixtine et sommes restés bouche bée devant la fameuse fresque de Michel Ange , mais vous ne verrez pas de photos puisqu’elles sont interdites .
Nous voilà donc arrivés dans la plus grande basilique de la chrétienté , au cœur du plus petit état au monde , la basilique Saint-Pierre .
Là encore , il faudrait plusieurs jours de visite pour prendre le temps d’apprécier les lieux .
S’il y a certaines œuvres incontournables comme le tombeau d’Urbain VIII ou le baldaquin qui domine la nef , deux pures merveilles de Bernin …
…ou encore le groupe en marbre de Michel Ange , intitulé « La pietà », …
… il n’y a pas un coin , un recoin où l’on ne soit émerveillé par tant de beauté ou submergé par l’émotion .
Même la lumière qui rentre par cette coupole , sans parler de la symbolique que les fidèles y verront , est à elle seule magnifique et émouvante .
Nous quittons la basilique Saint-Pierre pour déboucher directement sur son indissociable place du même nom , symbole de la cité papale .
Cette place , imposante et solennelle , pensée et réalisée par le Bernin (encore lui) au XVIIème siècle , avec sa colonnade courbe et les 140 statues de saints qui rythment la balustrade supérieure , est vraiment spectaculaire .
C’est assez troublant de ce retrouver devant cette façade , à la fois familière et impressionnante .
On ne peut s’empêcher de surveiller le fameux balcon . Sortira , sortira pas …
Après une longue visite , nous quittons le Vatican sous l’œil bienveillant de la garde suisse dont , rappelons le , l’uniforme , on le pense , à été dessiné par Michel-Ange .
Si nous sommes arrivés avec une petite crainte quant au côté peut-être un peu trop « incontournable » de cette visite , elle c’est bien vite envolée devant la diversité des lieux et de ce qu’ils renferment de splendeur et d’émotion . Cette visite a enchanté toute la famille , sans exception , même mon ado rebelle ! Nous quittons 
le Vatican avec une multitude de beaux souvenirs en tête et quelques-uns en poche .
Comme vous pouvez vous en douter , et bien que les ayant avec moi , je n’ai pas fait « de pause-poupette » au Vatican ! Et comme mon article est déjà un peu long , je vous laisse sur cette unique prise dans une ruelle faisant face à la cité des papes , avec ces trois poupettes que vous découvrirez un peu plus tard .
Je vous souhaite une très belle journée et je vous donne rendez-vous très vite avec d’autres créations .
Cette pression des mains de Pluton qui serrent la chaire délicate et charnue de la cuisse et de la taille de Proserpine est tellement réaliste que cela en est incroyablement prenant . L’envie de toucher le corps de cette jeune déesse de pierre est irrésistible . La sensualité qui en émane provoque une telle émotion qu’il est encore une fois difficile de s’en détacher . Il est d’ailleurs évident que l’on ne s’en détache jamais complètement .
Un p'tit bout de Mimi 